La journée internationale de la femme

La journée internationale de la femme

 

Aujourd’hui, 8 mars nous fêtons la journée internationale de la femme dans le monde entier.

Cependant, dans bien des sociétés, la femme est toujours considérée comme un citoyen de deuxième classe, privée de divers droits de base dont jouit la population masculine. Profondément touchée par cette discrimination, elles ont entrepris une lutte pour obtenir un statut égal qui, malheureusement jusqu’à présent, leur échappe dans les états occidentaux modernes.

Dernièrement, Christophe Barbie, l’ancien rédacteur en chef de l’Express et éditorialiste,expliquait sur le plateau de l’émission de société “C dans l’air” que payer les femmes comme les hommes c’est bien gentil, mais impossible économiquement.

Puis, parfois même dans le coeur de l’Europe, nous entendons quelques remarques sexistes. Particulièrement, tout récement, le 1er mars au parlement européen par le député polonais Janusz Korwin-Mikke qui a dit “évidement, les femmes doivent gagner moins que les hommes, parce qu’elles sont plus faibles, elles sont plus petites et elles sont moins intelligentes.”

Tandis que la pendule balance d’un extrême à l’autre, ouvrant la voie à la débauche dans la société moderne, l’Occident a souvent considéré les femmes musulmanes comme étant arriérées, vivant dans un monde dominé par les hommes.

Or, contrairement à cette impression erronée, l’Islam fut la première religion à formellement accorder aux femmes un statut honorable, un statut qu’elles n’avaient jamais connu auparavant. Le Saint Coran, l’écriture sacrée de l’Islam, contient des centaines d’enseignements qui s’appliquent tant aux hommes qu’aux femmes. Le fait que l’Islam préconise l’égalité au niveau des valeurs morales et de la vie spirituelle et économique des hommes et des femmes est incontestable.

Parmi les grandes religions, en allouant à la femme une position d’indépendance économique, l’Islam a été en avance sur son temps. Il est bien connu que, dans le Royaume-Uni jusqu’en 1882, lorsque le premier acte de propriété des femmes mariées a été voté par le Parlement, une femme mariée ne pouvait posséder aucun bien à elle, indépendamment de son mari.

N’importe quelle propriété qu’une femme seule (femme célibataire) détenait à part entière était rétribuéeautomatiquement à son mari à son mariage. Cent ans plus tarddes traces subsistent encore dans certains aspects de la loibritannique, qui illustrent une position de dépendance de lafemme mariée envers son mari.

Dans l’Islam la position économique indépendante de la femmea été établie dès le début.Toute propriété qu’une femme pourrait acquérir par son propereffort, ou qu’elle pourrait recevoir en tant qu’héritière, ourecevoir comme legs ou cadeau, lui appartient indépendammentde son mari. Elle peut demander à son mari de la gérer, mais sielle veut la gérer ou l’administrer elle-même, il ne peut pass’immiscer dans sa gestion ou son administration.

 

Pour conclure, l’Islam est la première religion qui a établie les droits fondamentaux des femmes. Comme par exemple, le droit de l’héritage, droit du divorce, droit à l’éducation, et bien d’autres…

 

Le Saint Prophète de l’Islam, qui est critiqué par certains journaux satiriques qu’il a usurpé les droits des femmes, a donné cette règle d’or : « Le meilleur d’entre vous en croyance et en foi est celui qui a le meilleur comportement, et les meilleurs d’entre vous sont ceux qui ont le meilleur comportement envers les femmes. » (Tirmidhi)

 

 

 

Asad Majeeb

Imam/ Théologien

Association Musulmane Ahmadiyya de Belgique